13 Février 2024
Ce masque visage complet qui est fait avec de la pâte à papier blanche, je l'ai décoré, J'ai collé les paillettes colorées avec de la colle gel
Sans masque, ce ne serait pas le carnaval…
Objet de culte, de théâtre et de déguisement, symbole de cette grande fête.
Depuis la découverte de "l'homme au masque" dans la grotte des Trois Frères en Ariège, on peut situer l’origine des masques au paléolithique, entre 15.000 et 10.000 ans avant J.C.
La principale fonction du masque a toujours été de préserver l'anonymat de celui qui le porte.
Bien avant de devenir un symbole du Carnaval, les masques ont été utilisés lors de cérémonies rituelles et de représentations scéniques.
Dans l’Antiquité, les masques entraient dans le cadre du culte dionysiaque et dans les cérémonies funèbres. En Afrique, le masque est aujourd’hui encore employé lors de cérémonies rituelles, pour représenter un esprit ou un ancêtre.
C’est à partir du Moyen Age que le masque a été utilisé comme déguisement.
Un temps délaissé au profit du maquillage, cet accessoire est réapparu sous la forme du loup (venu d’Italie) sous le règne de François Ier. Sous Louis XIV, les artistes des ballets dansant pour le Roi avaient le visage masqué d'un loup.
De nos jours, les masques du Carnaval peuvent aller du simple loup aux constructions les plus élaborées, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes ou de joyaux...
Mais leur fonction est restée la même : dissimuler le visage des participants pour leur permettre d’inverser les rôles et de transgresser les interdits. Tout un chacun a ainsi la possibilité de sortir caché et de s’amuser en toute liberté.