Créer sa BD 8 La construction d’un gag

° 1er temps : L’exposition : situation neutre (2 cases)
° 2éme temps : Le développement de l’action dans un sens qui laisse déjà prévoir le dénouement logique de l’histoire (case 3.4.5) faire croire à une fin possible : pour une chute (imprévu) pour ne pas téléphoner la chute et perdre son impact. Ne pas en dire assez : le dénouement logique possible pas clair : l’effet de surprise ne jouera plus : effet comique plus ou moins drôle.
° 3éme temps: dénouement soudain de la situation imprévu contraire à se qu’on s’était imaginé (case6).
° Le 1er et 2éme temps peut varier en longueur. développer le 1er temps (exposition du sujet) plus que le 2éme ou inversement.
Le 3éme la chute extrêmement bref. Une seule image et la dernière: Une fin en soi, une explosion finale qui exclut tout prolongement – devoir expliquer un gag : un mauvais gag.
Gag visuel préparé par un dialogue.

LE GAG VISUEL :
droit au but sans dialogue pour préparer et expliquer le gag : enchaînements de plans sans longueur inutile ni obscurité : très difficile. Courts dialogues qui expliquent les images ou qui introduit le gag au cours du premier ou second temps.

LE GAG VERBAL :
Est amené par un mot, une réplique, une réflexion totalement inattendu, insolite, venant clore le récit soigneusement préparé par les images ou dialogues qui précédent selon le même modèle 1 temps d’exposition, temps de préparation et enfin la chute : la réplique inattendue. Le texte réduit à l’essentiel (image prédominante) le texte peut envahir l’image : le dessin décrit ou suggère le lieu de l’action

LE GAG SONORE :
onomatopées, son insolite, inattendu remplace la réplique verbale finale.

LA CASCADE DE GAGS :
un premier gag : exploiter la situation pour faire rebondir l’intérêt du récit et ainsi de suite – évite que l’intérêt de la série de gags ne s’émousse un peu pour finir en queue de poisson. On prévoir une lente escalade, un crescendo dans la force des gages, le dernier le plus spectaculaire, le plus percutant de toute la série.

LE DÉCOR ET LES ACCESSOIRES :
Une page de dessins maximum, rythme vif, frénétique supprime ce qui n’est pas lisible, le gai détourne l’attention du lecteur de l’enchaînement. Pas de décors spectaculaires chargés de détails : Décor neutre (s’il ne joue pas un rôle particulier dans le déclenchement du gag) Toile de fond stylisée à l’extrême : indication du lieu nécessaire à la compréhension ou gommée à l’image, personnages secondaires et accessoires : rôle véritable dans le gag. On s’arrangera pour réaliser le gag dans une partie neutre du décor (palissade, mur…)