Créer sa BD 13 Le dessin au trait avec à plats noirs.

Sans demi teinte intermédiaire, on joue sur des compositions de noirs  et de blancs pour mettre le sujet en valeur. Spontanéité du dessin au trait pur.

Grands à plats noirs qui dramatise l’image.

On pourra jouer à loisirs dans le sens de l’apaisement trait pur de la dramatisation, les à plats noirs inconsciemment: reproduction en noir et blanc. On forme sur des oppositions noirs/blancs. On ne peut renier des ambiances intermédiaires redues par des demi teintes intermédiaires et lorsque des oppositions des noirs/blancs ne sont pas soigneusement dosées ou  tempérées par un apport de couleurs ou une trame le dessin est un peu dur, agressif et fatiguant à l’œil. Il faut doser les à plats noirs.

Le dessin réaliste

Plus ou moins picturale, le trait pur à certaines parties de l’image se fond au milieu d’ à plats noirs plus importants et plus nombreux. Traites parfois en petites touches peintes pour le relief et créer une ambiance plus ou moins réaliste. Par les éclairages contrastées, violents qu’elle permet convient à des sujets (scènes) pour créer une ambiance dramatique (policiers, mystère, roman noir, fantastique) Mais pas d’un bout à l’autre dans le même style. Il faut varié les effets (séquence d’ambiance expressionniste, scène de nuit, etc.) Ensuite le graphisme pur reprend plus ou moins le dessus.

Le dessin modelé au trait

Tout en nuances (art de la gravure) plus de à plats noirs mais une large gamme de demi teintes du noir profond au gris le plus subtil. Par un jeu de tailles parallèles ou croisés plus ou moins rapprochés ou des pointillés couvrant toute la surface ou une partie (ex: pour du relief à un visage ou une partie du décor). Ombres délicates, transparences lumineuses, des effets de lumière ou contre jours pour des sujets réalistes, pour une atmosphère douce, plus ou moins irréelle ou impressionnante: impressionniste. Récits ou scènes d’atmosphères, sujets fantastiques, oniriques différents styles picturale: expressionniste. Deux styles qui peuvent coexister. *De grands à plats noirs expressionnistes dans une partie de l’image. *Et un léger modelé d’autres parties en relief ou scènes ou séquences toute entière traitées: style expressionniste (de nuit). D’autres scènes traitées plus en douceur: technique du modelé.

Le trait tramé

Qui doit être reproduit en noir et blanc combiné une trame pointillée plus ou moins foncée à un dessin au trait de nuance intermédiaire (grisé) un peu de relief, tempère la dureté. On indique sur le dessin les zones en grisé par un léger lavis de couleur bleue (ou un frottis de crayon bleu pour la reproduction). La trame sera mécaniquement reportée sur le cliché d’impression, une seule nuance intermédiaire en à plat: presse populaire. Des effets de trame plus sophistiqués, plus personnels optera pour la technique de la trame à reporter.

Les trames à reporter

Auto adhésives de textures variées: pointillés en différentes nuances       

– Traits parallèles ou croisés dégradés etc. Pour tramer en demi teintes par report direct de la trame sur le dessin original au trait. Des catalogues spécialistes des arts graphiques utilisé par endroits pour des effets spéciaux de nuit, pénombre, brouillard. On trouve aussi certaines séries qui sont tramées d’un bout à l’autre comme cela. On utilise des trames de différentes textures pour marquer les différents plans de l’image; les trames les plus claires étant utilisées dans les arrières plans ou pour créer certaines atmosphères demi teintes une peu plates:

- Il ne faut jamais tramer une planche qui est destinée à être reproduite en couleurs.               

- Se souvenir de la réduction que subit le dessin original et la trame. La trame sera trop claire ou elle se bouche pointillés trop rapprochés s’étalent.

Le lavis

Dessin en demi teintes reproduit en noir et blanc Délayez de l’encre de chine avec de l’eau en quantité variable étendue sur le dessin original: touches de différentes intensités “en jus” étalé en dégradé, modelé au dessin. Rendu froid (le blanc du papier, chaleur La luminosité disparaît totalement sous le lavis). On ne peut le comparer à la technique du dessin modelé au trait: demi teintes lumineuses (le blanc du papier joue entre les traits du dessin).

Le style hyper réaliste Opposé du dessin au trait pur rendu quasi photographique de la réalité, le trait pur disparaît au profit d’un modelé aussi réaliste que possible (à partir de photos) très difficile. Pour une forte ambiance dramatique par la technique du lavis ou projection d’encre de chine à l’aérographe (appareil de vaporisation en gouttes très difficiles) permet des dégradés demi teintes variées plus chaudes et lumineuse: ici le papier transparaît.

La couleur

Moyen d’expression qui crée et renforce l’ambiance. Le choix des couleurs tient compte de l’effet psychologique par association de tons et de couleurs.

- Une harmonie de bruns et bleus foncés et touches claires: atmosphère de drames.                    

- Bleus foncés et verts: le mystère.                

- Bruns et ocres: lourdes de menaces, orage, chaleur.                  

 - Rouge et orange feu: violences et passion       

- Camaïeu ton d’un même couleur du plus clair au plus foncé. De vert: apaise. De bleus et rose plus ou moins sentimental.

La mise en couleur par le coloriste

Une feuille d’acétate transparente plus épaisse, ruban adhésif au coins, crayons de couleurs. indiquer sur le calque les couleurs pour la reproduction et le coloriste se charge de la mise en couleur de la planche à la gouache ou à l’aquarelle d’après le calque.

La mise en couleur par l’artiste

Réduire la planche et de là on tirera quelques épreuves du dessin au trait imprimé en léger bleu sur papier blanc: mise en couleurs. A la gouache, à l’aquarelle ou encres de couleurs en se basant sur le dessin qui apparaît en léger bleu sur l’épreuve (mais qui disparaîtra dans la couleur) Contrôler le rendu en plaçant sur l’oeuvre peinte le film transparent sur lequel se trouve reproduit l’original au trait égal réduit aux dimension de publication. Travail minutieux (soin et patience)

Ce qui différencie les dessinateurs c’est le contenu de leurs plans et leur arrangement selon leur inspiration